27 févr. 2014

[En aparté]: Coin Culture: Suivre Erik Orsenna sur la route du papier...

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Bonjour, Chouquette!


Aujourd'hui, on parle culture sur le blog, une fois n'est pas coutume! Et oui! Futilités et choses de l'esprit peuvent parfois se côtoyer sur un blog! :P 


Alors, attache bien ton sac à dos, chausse tes meilleures Timberland, on va suivre l'académicien sur la route du papier!


Ce livre là n'est vraiment pas comme les autres! Souvent ton budget hésite entre les livres qui t'apprennent des choses (manuels, précis et autres encyclopédies...), et les livres qui te divertissent (romans, saga et aventures...), toi-même tu sais! Trop souvent nous choisissons la paresse d'un roman, remettant à plus tard l'apprentissage adulte... Avec ce livre, pas besoin de choisir! C'est un des secrets de l'académicien, sa capacité à produire des romans hybrides. A mi-chemin entre le roman d'aventure et l'enquête pédagogique, Orsenna invente le roman qui rend intelligent!


Avec Sur la route du papier, suivez les aventures humaines de l'auteur à travers le monde et embrassez son Petit précis de mondialisation, d'un même élan! Magie!

Ce qu'en dit la 4e de couverture:
Après son Voyage aux pays du coton, paru en 2006, puis L'avenir de l'eau, en 2008, l'infatigable Erik Orsenna décrypte à nouveau l'histoire de la mondialisation, cette fois à travers celle du papier : celui d'hier, "allié de la mémoire" et "dépositaire de tous les anciens temps", celui d'aujourd'hui, recyclé à 60 %, issu de technologies ultra-modernes, mais aussi celui de demain, que l'on dit menacé. Notre globe-trotter encyclopédiste nous propose ainsi un voyage dans le temps et aux quatre coins du monde, aux côtés des plus éminents spécialistes. Et de passer de la bibliothèque murée de Dunhuang, dernière ville chinoise de la route de la Soie, où l'on a retrouvé les plus vieux papiers du monde, à la Bibliothèque nationale de France - où l'on apprend que Victor Hugo était maniaque au point d'écrire Les Misérables uniquement sur du papier azuré et Les Travailleurs de la mer sur du papier blanc ; de la conquête de l'Ouest à l'invention de la montgolfière ; de la forêt canadienne à celle des Landes ; du Japon au Brésil, de l'Italie à l'Inde, de la Suède au Portugal. On sent bien ici le "petit grouillot du candidat Mitterrand", selon ses propres termes, en osmose avec son sujet, écrivain oblige. Pour autant, Erik Orsenna n'oublie jamais le lecteur en route : son livre fourmille d'anecdotes et sa plume enjouée, sans chichis, en fait une balade passionnante, aux antipodes du pensum - quand bien même il aborde des aspects plus pointus de la fabrication de cette "soupe de fibres qu'on étale puis qu'on assèche". Cet esprit curieux, qui n'hésite pas non plus à battre en brèche les idées reçues, signe là une enquête captivante et promise a
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/erik-orsenna-sur-la-route-du-papier-petit-precis-de-mondialisation_1087867.html#KiPvPzgBbDty4HJz.99
Après son Voyage aux pays du coton, paru en 2006, puis L'avenir de l'eau, en 2008, l'infatigable Erik Orsenna décrypte à nouveau l'histoire de la mondialisation, cette fois à travers celle du papier : celui d'hier, "allié de la mémoire" et "dépositaire de tous les anciens temps", celui d'aujourd'hui, recyclé à 60 %, issu de technologies ultra-modernes, mais aussi celui de demain, que l'on dit menacé. Notre globe-trotter encyclopédiste nous propose ainsi un voyage dans le temps et aux quatre coins du monde, aux côtés des plus éminents spécialistes. Et de passer de la bibliothèque murée de Dunhuang, dernière ville chinoise de la route de la Soie, où l'on a retrouvé les plus vieux papiers du monde, à la Bibliothèque nationale de France - où l'on apprend que Victor Hugo était maniaque au point d'écrire Les Misérables uniquement sur du papier azuré et Les Travailleurs de la mer sur du papier blanc ; de la conquête de l'Ouest à l'invention de la montgolfière ; de la forêt canadienne à celle des Landes ; du Japon au Brésil, de l'Italie à l'Inde, de la Suède au Portugal. On sent bien ici le "petit grouillot du candidat Mitterrand", selon ses propres termes, en osmose avec son sujet, écrivain oblige. Pour autant, Erik Orsenna n'oublie jamais le lecteur en route : son livre fourmille d'anecdotes et sa plume enjouée, sans chichis, en fait une balade passionnante, aux antipodes du pensum - quand bien même il aborde des aspects plus pointus de la fabrication de cette "soupe de fibres qu'on étale puis qu'on assèche". Cet esprit curieux, qui n'hésite pas non plus à battre en brèche les idées reçues, signe là une enquête captivante et promise a
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/erik-orsenna-sur-la-route-du-papier-petit-precis-de-mondialisation_1087867.html#KiPvPzgBbDty4HJz.99
"Un jour, je me suis dit que je ne l’avais jamais remercié. Pourtant je lui devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et surtout sans avoir lu ? Pourtant, c’est sur son dos que chaque matin, depuis près de soixante années, je tente de faire avancer pas à pas et gomme aidant mes histoires. Et que serait ma vie sans raconter ? Je n’avais que trop tardé. L’heure était venue de lui rendre hommage. D’autant qu’on le disait fragile et menacé. Alors j’ai pris la route. Sa route. De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la Russie, l’Inde, le Japon, l’Indonésie, Samarcande, le Brésil, l’Italie, le Portugal et bien sûr la France, j’ai rendu visite aux souvenirs les plus anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies les plus modernes, celles qui, par exemple, arrivent à greffer des virus capables de tuer les bactéries, celle qui, grâce à des impressions électroniques, permettent de renseigner sur le parcours d’un colis les chocs qu’il a reçus et si les conditions d’hygiène et de froid ont tout du long bien été respectées. Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! Chère antiquité en même temps que pointe de la modernité ! La planète et le papier vivent ensemble depuis si longtemps : plus de deux mille ans. Le papier est de la planète sans doute le miroir le plus fidèle et par suite le moins complaisant. » E. O. 

Ce qu'en dit Elle:
 "Donnez-lui une page, Orsenna en fera une épopée." Clémentine Goldszal.

Après son Voyage aux pays du coton, paru en 2006, puis L'avenir de l'eau, en 2008, l'infatigable Erik Orsenna décrypte à nouveau l'histoire de la mondialisation, cette fois à travers celle du papier : celui d'hier, "allié de la mémoire" et "dépositaire de tous les anciens temps", celui d'aujourd'hui, recyclé à 60 %, issu de technologies ultra-modernes, mais aussi celui de demain, que l'on dit menacé. Notre globe-trotter encyclopédiste nous propose ainsi un voyage dans le temps et aux quatre coins du monde, aux côtés des plus éminents spécialistes. Et de passer de la bibliothèque murée de Dunhuang, dernière ville chinoise de la route de la Soie, où l'on a retrouvé les plus vieux papiers du monde, à la Bibliothèque nationale de France - où l'on apprend que Victor Hugo était maniaque au point d'écrire Les Misérables uniquement sur du papier azuré et Les Travailleurs de la mer sur du papier blanc ; de la conquête de l'Ouest à l'invention de la montgolfière ; de la forêt canadienne à celle des Landes ; du Japon au Brésil, de l'Italie à l'Inde, de la Suède au Portugal. On sent bien ici le "petit grouillot du candidat Mitterrand", selon ses propres termes, en osmose avec son sujet, écrivain oblige. Pour autant, Erik Orsenna n'oublie jamais le lecteur en route : son livre fourmille d'anecdotes et sa plume enjouée, sans chichis, en fait une balade passionnante, aux antipodes du pensum - quand bien même il aborde des aspects plus pointus de la fabrication de cette "soupe de fibres qu'on étale puis qu'on assèche". Cet esprit curieux, qui n'hésite pas non plus à battre en brèche les idées reçues, signe là une enquête captivante et promise a
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/erik-orsenna-sur-la-route-du-papier-petit-precis-de-mondialisation_1087867.html#KiPvPzgBbDty4HJz.99
Ce qu'en dit l'Express:
http://www.lexpress.fr/culture/livre/erik-orsenna-sur-la-route-du-papier-petit-precis-de-mondialisation_1087867.html

Ce que j'en pense:
 L'académicien est parti du papier pour parler des premières tentatives de mondialisation. La route du papier, comme celle de la soie, sa jumelle, ne sont-elles pas les premiers témoignages d'un désir d'échange entre les peuples et les cultures? Au delà de ça, ce texte nous livre les secrets du papier avec une première partie consacrée à ses origines et ses techniques de fabrication. Le roman, lui, nous fait voyager tant dans l'espace, suivant l'auteur dans son tour du monde du papier, que dans le temps, traitant tant du papier originel, celui d'hier, que de la manne économique et de l'industrie de pointe tournée vers le futur qu'il incarne aujourd'hui. De ce précis, on apprend mille choses: les tenants et aboutissants du papier sont polymorphes, araignée tissant sa toile dans de multiples domaines. Saviez-vous, par exemple, que les voitures électriques sortent tout droit de l'esprit aventureux d'ingénieurs... en papier? 
Enfin, la vraie plus-value de cet ouvrage, c'est la "patte" de l'auteur. Orsenna sait instruire sans "professorer", intéresser plutôt que déclamer, informer sans décourager, détailler sans jamais être indigeste. Il sait surtout rendre une enquête vivante, retranscrire les personnalités rencontrées au fil de son voyage, dépeindre les morceaux d'humanités échangés, coudre son récit d'anecdotes truculentes, habiter son enquête d'une certaine bonhommie d'écrivain. Le gentleman à l'ancienne porte sur le monde un regard amusé, bienveillant et contagieux!

Bilan: 
J'ai adoré ce livre! Je le conseille sans modération. La seule réserve tient au fait qu'il demande peut être de prendre le temps d'une lecture morcelée. Je recommanderais de le lire chapitre par chapitre pour prendre le temps de digérer les informations. Pour ma part, je compte bien découvrir les autres ouvrages de l'auteur! 

Les petits plus:
Avis aux Aquitains! On parle de nous dans ce livre! Vous retrouverez parmi les personnages du roman: la Fôret des Landes, l'usine de Facture, le Wharf et le banc d'Arguin dans un chapitre intitulé, toujours avec cette pointe d'humour caractéristique de l'auteur, "La morale des chevreuils"! Moins régional mais tout aussi savoureux, le chapitre "Extension du domaine de la gaieté". On y traite de ...toilettes, d'une façon très enlevée! Bons pour l'optimisme dans cette époque qui en manque: les chapitres concernant Fibria et Grenoble ouvrent une voie d'espoir...
  
Alors, convaincue?
Et toi, Chouquette! Quel livre t'a marqué dernièrement? 

Bonne journée, Chouquette!

Fais que chaque jour compte!

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